Ne provoquez pas le Seigneur
Une des premières choses que nous devons apprendre en devenant chrétien, est que nous devons abandonner nos vieilles habitudes et nos veilles manières de penser, surtout en ce qui concerne notre relation avec Dieu.
Dans le Psaumes 78, nous trouvons un énnoncé de ce que le peuple fit et dit dans le désert, en attendant d’entrer dans le pays de la promesse. C’est dans ce contexte, que le psalmiste dit: “ils ne cessèrent de tenter dieu, et de provoquer le Saint d’Israël.* (Ps 78.41).
Il y a bien sûr de nombreuses manières de tenter ou de provoquer Dieu. Par exemple, par la désobéissance ou la rébellion; par la décision de ne pas croire en Lui et en sa capacité de nous délivrer, comme ce fut le cas pour les israélites. Et bien d’autres manières encore.
Dans leur incrédulité et dans leur incapacité à recevoir les promesses, à y croire et à agir en conséquence, ils se sont mis entre eux et les nombreuses bénédictions que Dieu leur avait offertes et promises si librement.
Oui, ils étaient libres, mais ne firent rien pour entrer dans la plénitude des bénédictions de Dieu pour leurs vies. Josué 18 fait état de sept tribus qui, après de nombreuses années, n’avaient pas encore pris possession de leur part du pays.
Très souvent, le chrétien est comme cet éléphant qu’un touriste avait remarqué en Inde. Il n’allait jamais oublier ce voyage. Il a vu un grand éléphant attaché à un petit piquet dans la jungle. Ce qui l’étonna était le fait que cet énorme animal restait attaché à un piquet aussi minuscule et fragile.
Lorsqu’îl demanda au dresseur d’éléphants comme se faisait-il que l’éléphant ne se déliait pas en un coup de tête en brisant le piquet, le dresseur répondit : “Tout commence quand il sont petit. On les attache au pieu et n’arrivent pas à l’arracher, et même en grandissant, ils n’essayent plus à se détacher car ils continuent à suivre leurs vieilles habitudes et ne changent jamais.”
Ce touriste se rendit compte que de beaucoup de chrétiens étaient comme ces éléphants, piégés par leurs habitudes passées, se limitant elles-mêmes et ne réalisant pas leurs capacités ou leur plein potentiel, et par là même, ils limitent le Seigneur.
Pour ne pas limiter le Saint d’Israël, nous devons abandonner notre vieille manière de penser et nos vieilles habitudes. Laissons Dieu être Dieu dans nos vies, et ne pensons que le Seigneur soit aussi limité que nous, et donc, ne le provoquons pas en projetant sur lui nos propres faiblesses.
Pasteur Donato