La foi vient de l’écoute assidue de la Parole de Dieu. Une fois la Parole entendue, la foi naît dans le cœur de l’homme. C’est par cette foi qu’il peut recevoir le miracle dont il a besoin. Bien qu’elle soit enfouie dans le cœur, la foi n’est ni cachée ni invisible. La foi se remarque principalement de deux manières : par les paroles que l’on déclare, et par les actions correspondantes qui suivent ce que l’on croit. Il arrive toutefois que la foi soit paralysée. Tous les deux principaux ingrédients de la foi sont là : croire et déclarer, et même la volonté d’agir, mais aucune action n’est évidente.
Ceci est un vrai problème, car la foi doit non seulement être déclarée, elle doit aussi être mise en action. Nous devons agir comme si nous avions déjà la réponse. Par exemple, si notre bras ne se lève plus et nous croyons et déclarons la guérison, tôt ou tard, il nous faut lever le bras, ou au moins tenter de le lever. Souvent, c’est au moment où on agit que la guérison vient. Cela est très évident dans le récit de la femme à la perte de sang. C’est au moment où elle touche le vêtement de Jésus que la guérison vint (Marc 5.29).
Quelques fois, pour qu’elle puisse se manifester par des actes correspondants, la foi a besoin d’être stimulée. Quelques fois, il lui faut une Parole d’autorité à laquelle elle doit obéir. On voit cette vérité dans un événement du ministère de l’Apôtre Paul. Là, Paul va devoir stimuler la foi d’un homme en lui donnant un ordre.
On trouve ce récit au chapitre 14. Il s’agit d’un boiteux dans la ville de Lystre. Il n’avait jamais marché. Voyons comment il a reçu son miracle ?
Il écoutait Paul prêcher (la foi vient de l’écoute de la Parole de Dieu)
Paul fixe les regards sur lui et voit qu’il a la foi pour être guéri (que vit-il ? Probablement deux possibilités se présentent à nous, soit il déclarait qu’il croyait que Jésus le guérit, soit il faisait des efforts pour se lever et marcher ; en d’autres mots, Paul vit qu’il avait la foi par les paroles qui sortaient de sa bouche et/ou par les actions correspondantes).
Il voit que ce boiteux a la foi pour être guéri, mais il ne se lève pas. Quelquefois, la foi d’un homme peut être paralysée parce qu’il lui manque le stimulus nécessaire pour qu’il réussisse à ajouter des actions correspondantes à sa foi.
Paul le sait très bien, et Il ordonne à ce boiteux de se lever et de marcher. Cet ordre donné sous l’autorité spirituelle de Dieu, (il dit d’une voix forte) fut suffisant pour stimuler la foi de cet homme. Et cet homme se leva et marcha.
Remarquons ici, que la foi de cet homme était bonne. Il croyait vraiment. Elle était visible, car Paul vit qu’il avait la foi pour être guéri. Mais, il lui manquait un ordre venant de Dieu pour stimuler sa foi.
Avez-vous besoin de stimuler votre foi ? Entendez les ordres que Jésus vous dit maintenant, en ce moment. Quelques fois, il les dit par sa Parole, d’autres fois par un serviteur de Dieu. Mais une chose est claire, si votre foi a besoin d’être stimulée, il y a quelque part un ordre qui vous sera donné pour que vous le mettiez en pratique.
Une histoire similaire se trouve dans Marc au chapitre 3. Un homme avec une main sèche et qui ne pouvait lever le bras se trouvait dans la synagogue. Les pharisiens veulent profiter de cette occasion pour voir si Jésus allait guérir le jour du sabbat. C’est donc dans une atmosphère extrêmement antagoniste que Jésus va stimuler la foi de cet homme. Il commence d’abord par l’ordonner de se lever. Il se lève. Jésus s’adresse ensuite aux pharisiens en leur demandant si, le jour du sabbat, il est permis de faire du bien ou du mal ? Ils ne répondirent pas. Et finalement, Jésus donne un ordre à l’homme dont la main était sèche : « Étends ta main. » Il l’étendit, et sa main fut guérie. » (Marc 3.5).