Remarquez le verset 31 du même passage : “Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon.” J’ai lu ce passage pour vous rappeler que tout ce que Dieu avait créé était bon. Il y a eu une époque, dans l’histoire de l’espèce humaine, où personne n’avait de cancer, de tumeur, de tuberculose, de néphrite chronique, de diabète, ni aucune des centaines de choses qui affligent l’humanité aujourd’hui. Dieu avait dit à l’homme et à la femme qu’Il présentait au monde : “Qu’ils dominent…” Savez-vous que ce mot, “domination”, a presque disparu du vocabulaire chrétien ?

Autorité sur le péché d’abord

Dans l’âme de celui qui connaît véritablement Dieu et qui est en contact avec le Seigneur, celui qui l’a sauvé et guéri, la première chose dont il est conscient est un sentiment d’autorité. L’autorité sur le péché est la première chose dont l’âme d’un chrétien devient consciente. De même, une âme qui est réellement illuminée par Dieu a conscience de son autorité sur la maladie. Ayant été sous la domination du péché, et étant devenus unis à Dieu, nous sommes conscients de l’autorité de l’Esprit de Dieu sur le péché. Et la toute première sensation de l’âme, vivante et durable, est sans doute celle de la liberté, de sentir dans notre conscience que nous sommes libres de la domination et de la puissance du péché.

Lorsque Adam voulait attraper les vaches ou les moutons, je ne peux pas m’imaginer qu’il lui fallait sortir avec un chien ou un bâton pour le faire. Vivant en présence de Dieu, et Dieu ayant une pleine liberté d’accès à tout son être, Adam possédait de meilleurs moyens que cela pour conduire les vaches et les moutons. Je crois qu’il lui suffisait de parler aux vaches pour qu’elles rentrent à l’étable, et qu’il lui suffisait de dire aux oiseaux : “Venez !” pour qu’ils viennent !

Il est bon pour l’homme de connaître et d’exercer l’autorité de Dieu. D’habitude, nous entendons beaucoup parler de l’exercice de l’autorité de Dieu sur toutes sortes de choses, mais pas sur nous-mêmes. Il semble qu’aujourd’hui les hommes aient plus ou moins étudié tout ce qui peut exister autour d’eux. Mais il est sans doute triste de voir que les hommes connaissent si peu de choses sur eux-mêmes. Il est bon de connaître les qualités que Dieu a placées dans l’intelligence et la nature de l’homme. En vérité, les Ecritures nous demandent de nous contrôler nous-mêmes”, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ” (2 Cor. 10 : 5).

[ms_promo_box style=\”boxed\” border_color=\”#fdd200\” border_width=\”4\” border_position=\”left\” background_color=\”#f5f5f5\” button_color=\”\” button_link=\”\” button_icon=\”\” button_text=\”\” button_text_color=\”#ffffff\” class=\”\” id=\”\”]Nos pensées ne doivent pas être des pensées vagabondes, mais des pensées contrôlées, dirigées et fixées sur Dieu, des pensées ayant pour idéal la sainteté de Dieu et la santé parfaite du corps, de l’âme et de l’esprit. Des pensées remplies de Dieu dans leur structure même. Des pensées capables de recevoir, de garder et d’utiliser la plus grande mesure de l’Esprit vivant du Dieu éternel. Que Son nom soit béni ![/ms_promo_box]

Une triste procession

Supposons que nous ayons aligné toute cette assemblée, il y a quelques années, et que nous l’ayons fait défiler devant cette estrade. Quelle triste procession cela aurait été ! Mlle Celia Prentice serait passée devant nous dans son appareil orthopédique en acier, avec une jambe plus courte que l’autre de six centimètres, dans cet état depuis la naissance. Quand elle passe devant l’estrade aujourd’hui, elle marche sur deux jambes de même longueur, et ses deux pieds ont la même taille et la même forme ! Elle n’a pas reçu une guérison, mais il y a eu un travail créatif de Dieu, correspondant au modèle qu’Il avait à l’Esprit. C’est Lui qui a reconstruit les formes de cette jeune fille, jusqu’à ce qu’Il puisse dire “que cela était bon.”
On aurait aussi vu passer Madame Shields, pauvre épave souffrante et mourante qu’elle était alors, lorsqu’elle a été pour la première fois en contact avec l’Evangile et la puissance de Dieu. Madame Reeds serait aussi passée, pauvre âme souffrante, pleine de cancers internes. Quelle triste procession ! Vous pourriez prendre à part chaque personne ici, et ce serait presque la même histoire pour tous, dans cette grande assemblée.

Mais, que Dieu soit béni, il a existé un jour où personne n’avait besoin de se présenter devant l’estrade de Dieu avec un cancer, une tumeur, ou n’importe quelle autre maladie. Nos premiers parents étaient merveilleux, remplis de douceur et de bonté. Chaque goutte de leur sang était à cent pour cent parfaite. C’est cela que nous nous efforçons de faire comprendre aux hommes en ce moment. Dieu s’efforce de leur faire comprendre qu’il leur faut se mettre à part pour Lui, afin que cette même vie pure de Dieu, qui est descendue du ciel pour prendre possession de la vie du premier homme et de la première femme, puisse à nouveau venir en eux. Et l’on verra cette même divine douceur et cette même pureté céleste se manifester en nous, remplissant notre corps, notre âme et notre esprit de douceur, de pureté et d’amour.

Le Rédempteur et le Remède

Voyant que l’homme était en difficulté, et que le péché, la maladie et la mort régnaient, Dieu, pour sauver l’espèce humaine de l’extermination, fut obligé de manifester le Rédempteur et la rédemption. Jésus-Christ est venu dans ce monde comme le Remède divin donné par le Seigneur. Il n’y avait aucun autre remède possible que le Seigneur Jésus-Christ. Le remède de Dieu est une personne et non une chose.

Lorsque Jésus-Christ a donné au monde Sa méthode de guérison, elle était bien particulière et distincte. Le diable peut proposer une autre méthode, l’homme peut produire sa propre méthode, qui peut avoir une certaine puissance. Mais la méthode de Dieu est particulière. Christ l’a employée car elle était divinement supérieure à toutes les autres, et obtenait des résultats qu’aucune autre méthode ne pouvait obtenir. Aucun homme vivant sur cette terre n’a pu faire pousser des yeux neufs à un enfant né sans yeux, ni donner la vue à un homme aveugle de naissance. Aucun homme n’a jamais pu inventer un remède capable de faire grandir de six centimètres la jambe d’une jeune fille de 17 ans, née avec cette infirmité. Dieu démontre ainsi la supériorité de Son système, de Sa puissance, et de Son remède divin. Il veut accomplir dans l’homme ce que rien d’autre ne pourra accomplir.

La guérison divine ne peut être séparée du salut

En matière de guérison, l’une des difficultés que Dieu doit éliminer des pensées des hommes est cette idée lamentable qui prévaut souvent, même dans les meilleurs milieux chrétiens où l’on enseigne et pratique la guérison, idée selon laquelle la guérison divine est quelque chose d’indépendant ou de séparé du salut obtenu par Christ. Il n’en est rien. La guérison est tout simplement le salut de Jésus-Christ exerçant son oeuvre divine dans le corps de l’homme, de même que le salut exerce son oeuvre divine dans l’âme ou dans l’esprit de l’homme. Quand Christ guérissait le corps, Il guérissait l’âme. Tout ce que l’homme a besoin de faire, c’est de laisser Dieu entrer en lui. Ses yeux spirituels déficients reçoivent alors la vue, son intelligence endormie devient active, et son corps malade reçoit la guérison.

Je veux planter cette pensée dans votre intelligence. Quand Dieu guérit un homme, Il veut démontrer à son âme que ses péchés ont été pardonnés. Si l’on a assez de bon sens pour le croire, nous partons de la présence de Dieu libres dans notre corps, libres dans notre âme, libres dans notre esprit, entièrement guéris dedans et dehors !

Lorsque Jacques parle de ce sujet, il le fait de la manière suivante : “Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné” (Jacques 5 : 14-15). Là, dans ce passage, et dès cette époque, que Dieu soit béni, lorsque la puissance de guérison de Jésus-Christ descendait du ciel, lorsqu’elle guérissait le corps d’un homme, elle attestait à son âme que ses péchés étaient également pardonnés, s’il osait seulement le croire !

Bien-aimés, c’est le ministère que nous nous efforçons d’exercer. Lorsque nous nous unissons pour prier la prière de la foi, avec l’intelligence que Dieu nous révèle dans ce saint Livre, nous verrons Dieu agir de la même manière pour guérir et pour pardonner.

La maladie est entrée dans le monde par le péché

Je veux vous rappeler deux faits essentiels cet après-midi. Tout d’abord, au commencement, Dieu a créé un homme parfait. Adam et Eve étaient parfaits. Ils n’avaient aucune déficience quelconque. Ensuite, l’homme s’est égaré dans le péché et la dégénérescence. Il y a une relation étroite entre la maladie et le péché. Si l’espèce humaine n’avait pas connu le péché, la maladie n’existerait pas aujourd’hui. Je ne parle pas nécessairement d’un individu, mais de toute l’espèce humaine. Est-ce que la Parole de Dieu le confirme ? “Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort…” (Romains 5 : 12). Qu’est-ce que la maladie ? C’est simplement la mort qui commence à agir. Bien-aimés, je vous le dis, lorsque vous venez à Dieu pour la guérison de votre corps, vous devez le faire avec une réelle contrition et une réelle repentance, en “confessant vos péchés.” Pas seulement vos péchés et vos transgressions, mais le péché.
C’est-à-dire l’état de votre âme qui vous pousse à pécher.

Cet état dont je vous parle est bien plus qu’un état personnel. C’est l’état de toute l’espèce humaine. Toute l’espèce humaine est touchée de la même manière. Le principe actif derrière la néphrite chronique, la tuberculose, et toutes les autres maladies, est ce germe infernal qui s’introduit dans notre organisme et qui n’a plus le droit de venir dans notre sang, mais qui veut vivre et se manifester. En fait, l’espèce humaine a été polluée par le péché, qui la conduit à la mort. Nous mourons parce que nous sommes en train de mourir.

La volonté de Dieu est de sauver l’homme du péché et de ses conséquences.

Jésus prononçait des paroles très simples. Quand le lépreux a dit à Jésus : “Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur”, il reconnaissait par là que Jésus avait le pouvoir de le guérir, mais il n’était pas très au clair sur Sa volonté de le guérir. Je n’ai aucune objection à ce que vous fassiez la même prière, si vous êtes aussi ignorant de la volonté de Dieu que l’était ce lépreux. Mais vous ne l’ignorez pas. Jésus a répondu : “Je le veux !” La Parole de Dieu est prévue pour nous donner l’intelligence en ce qui concerne la Volonté de Dieu. De la Genèse à l’Apocalypse, elle souligne constamment le fait que la Volonté de Dieu est d’extirper complètement le péché du corps, de l’âme et de l’esprit de l’homme, et d’éliminer les conséquences du péché, c’est-à-dire la maladie et la mort. Et lorsque la Volonté de Dieu sera pleinement manifestée dans l’espèce humaine, le péché, la maladie et la mort auront complètement disparu. Notre immortalité commence lorsque Dieu nous insuffle Sa vie, à vous et à moi. Notre esprit reçoit alors pour toujours la vie éternelle en Jésus-Christ.
Qu’il devrait être simple pour ceux qui ont cette foi et cette confiance dans le Seigneur Jésus-Christ, et dans Son salut, d’appliquer cette foi à leur corps aussi bien qu’à leur esprit !

[ms_promo_box style=\”boxed\” border_color=\”#fdd200\” border_width=\”4\” border_position=\”left\” background_color=\”#f5f5f5\” button_color=\”\” button_link=\”\” button_icon=\”\” button_text=\”\” button_text_color=\”#ffffff\” class=\”\” id=\”\”]L’une des libérations les plus merveilleuses au monde est la libération mentale et spirituelle que nous recevons lorsque nous sommes délivrés de l’esclavage de la crainte. Crainte de la maladie. Crainte de telle ou telle difficulté. Notre Dieu dit qu’Il est le Tout-Puissant. Il nous invite à Lui faire confiance, à cause de Sa Toute-Puissance. Tout est possible à celui qui croit. N’avons-nous pas une merveilleuse relation avec Dieu ? Une relation si merveilleuse que la Toute-Puissance de Dieu vient dans notre âme. Pourquoi ? A cause de la foi de celui qui croit. Que Dieu vous bénisse ![/ms_promo_box]